Cette chanson, classique s’il en est, dans laquelle il est question de ce pays, de ses habitants, ses coutumes, sa lumière, ses sons et ses rythmes existe dans bien des versions. J’ajoute donc la mienne, visuelle celle-ci, à l’ensemble déjà énorme des hommages rendus au pays et à sa musique.
Il évoque différents aspects du Brésil, à commencer par ses habitants. Des détails vestimentaires peuvent donner des indices sur la géographie de ces habitantes aux robes brodées: C’est à Bahia que ça se passe, haut-lieu de la colonisation portugaise, premier foyer de métissage entre 3 différentes cultures: Les indiens natifs, les Portugais européens et les esclaves Africains.
Aquarelle du Brésil est la traduction littérale du titre. C’est aussi, visuellement, ce que j’ai fait de plus proche de l’aquarelle ou en tous les cas d’un art pictural qui s’éloigne de la photographie pour la métisser de couleurs, de flous, de taches, de sensations, de chaleur et de douceur. Le film Polaroid couplé à une « camera obscura » ou autrement appelé « sténopé » donne cette impression de peinture bien plus que de photographie. La péremption des films utilisés, l’absence d’objectif qui diminue considérablement la définition des images et les pauses longues sur des engins en mouvements (bateaux, avions, bus, voitures) donnent à mes impressions photographiques des airs de tableaux impressionnistes.
Bon voyage à vous,