Bertrand de Gouttes    Polaroid

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Extrême(s) D’une église en nocturne aux déserts d’Amérique du sud, de l’Amazone à Paris, de monuments à la nature, de l’humain au minéral, je vous invite pour un voyage onirique, aquatique, aérien, terrestre, fleuri, mais toujours profondément humain. Utiliser un appareil du XVIème siècle combiné à la dernière invention photographique chimique du XXème siècle c’est faire un grand écart temporel, c’est faire de l’extrême. Au pluriel ? Oui, et comment donc ! La profondeur de champ du sténopé permet des paysages à plans multiples tout comme des portraits intimistes. Ses capacités, alliées au film polaroid, donnent des résultats à nul autre semblable, entre peinture et photographie. Et si, en plus de tout, il s’utilise dans les airs, sur l’eau, à main levé et même la nuit (!), il peut être qualifié de pratique extrême.

Bienvenue dans un univers où l’infiniment loin tutoie les plus petits détails, où l’immobile prend le pas sur le mouvement, où l’eau devient lisse et les couleurs, parfois, semblent se mêler les unes aux autres, un univers où le flou prend toute son importance et où le net le devient encore plus … Bienvenue dans l’(es) Extrême(s)